Opération sauvetage
Une fois n'est pas coutume, je vais vous raconter mon week-end, chargé en émotions fortes.
Nous étions donc à Hossegor, dans les Landes.
Samedi parfait, temps magnifique, petit séjour sur la plage, glace marron-tiramisu après. Le soir, dîner chez des amis à Capbreton.
Retour au bercail vers 1h-2h du matin. On descend de la voiture, et là j'entends des miaulements en direction de la voiture. Je regarde en dessous au cas où malheureusement nous avions roulé sur une petite bête. Rien. Les miaulements reprennent. Il faut se rendre à l'évidence, ils viennent de dessous le capot de la voiture (à l'intérieur quoi).
Vous imaginez déjà, mon ventre se tord, moi qui adore les chats.
On ouvre le capot, on sort des lampes torche. Rien... Le doute. Et si il y avait un écho, si les miaulements viennent d'ailleurs ? Rebelotte, encore des petits miaulements. Je finis par appeler les pompiers, qui malgré leurs doutes sur la véracité de mon histoire (j'ai un chat dans le moteur, vous pouvez venir le chercher ?) sont venus voir. Ils ont cherché pendant une heure, impossible de trouver le maudit chat qui continuait à miauler par moment.
Ils sont repartis bredouilles et moi j'ai passé une nuit blanche à angoisser (et si on n'arrivait pas à l'enlever ? Et s'il devait mourir à petit feu là dedans ? L'horreur).
Dimanche matin, le chat était toujours là. Un véritable cauchemar. Nous avons emmené la voiture chez les pompiers. Imaginez la scène : j'entendais le chat miauler pendant qu'on roulait.
Nous sommes tombés sur une équipe formidable : ils se sont demenés tous comme ils pouvaient entre deux interventions pour trouver la bête. La voiture a été surélevée et ils ont fini par démonter les carters en dessous du moteur et du parechoc avant. Après une heure de recherche intense, un des pompiers a enfin fini par le localiser : le chat était dans le parechoc avant, dans un élément de carrosserie qui faisait comme un tube, juste devant le radiateur. En tapant sur l'élément, il a forcé l'animal à sortir de là.
Il s'agissait d'un chaton de 2 mois à peine. Complètement affolé par son expérience, on a quand même réussi à l'attraper. Du coup, on se retrouve avec une petite pensionnaire supplémentaire qui n'était pas prévue (c'est une minette)!
Je vous présente donc notre petite rescapée :
Pour l'instant elle ne quitte pas le dessous de notre lit. Mais elle mange et fait ses besoins dans sa caisse (nous avons la chance qu'elle soit visiblement sevrée). Petit à petit elle accepte qu'on la caresse et ronronne facilement. Elle est encore toute miteuse, mais j'attends qu'elle ait un peu plus confiance en moi avant de l'emmener chez le vétérinaire. A mon avis elle a des puces.
Elle n'a pas encore de prénom, si vous avez des idées, c'est le moment !
Et merci aux pompiers de Capbreton pour leur détermination et leurs efforts cumulés. Sans eux la minette serait certainement morte aujourd'hui et moi à l'hopital pour pétage de plombs...